LE JOUR SE LEVE
Bon comment donné envie de visionné un vieux film français avec une image et un son datant d’une époque préhistorique !?! et bien en vous assenant d’entré un mot souvent galvaudé ; CHEF D’ŒUVRE !
Oui , carrément !! et pour de nombreuse raison …. C’est le 4 film de marcel carné cineaste surdoué qui avec le dialogiste et poète jacques prevert on affirmé l’identité du réalisme poètique , imposant ainsi une vision de la banlieu …. inéductable noire et sans espoir, la banlieu cesse d’être un faire valoir !!! C’est expression « réalisme poétique » définit dans le cinéma français des années trente et quarante ,quelqes œuvres à sujet social mais qui avec les dialogues de prevert ou de jeanson, les décors d’Alexandre trauner, l’éclairage d’Eugen Schüfftan ou jules Krüger peuvent y transformer le réel, alors « fantastique social » correspondrait encore mieux , pour déffinire ce genre mais bon les spécialistes sont les spécialistes !!! !! Les films qui corresponde a cette étiquette sont naturalistes, populistes et héritent de l'expressionnisme allemand le traitement de la lumière . Les oeuvres les plus achevées seraient celles de Jean Renoir (de 1935 à 1939) et Quai des brumes de marcel carné don je ferai prochainement un topic !!!
Bien apres cette brillante explication ( heu….je rigole hein !! ) passon au film lui même ;
Les premieres minutes ;
Alors que la nuit tombe, un coup de feu retentit dans un immeuble de banlieue. François (Jean Gabin) vient de tuer Valentin (Jules Berry). Enfermé dans son appartement, il se souvient des circonstances qui l’ont mené à ce drame. Pendant ce temps, les forces de l’ordre s’organisent pour tenter de prendre d’assault la petite chambre…
Bien entendu , ce film de 1939 est un drame mais c’est plus que cela , c’est aussi un brulot qui permis de dépaindre le déssespoir profond de la classe ouvrière de cette époque et dailleur ,quelques mois après sa sortie, le gouvernement de Vichy interdit le film jugé trop démoralisant.
En fait le genie de Carné c’est surtout de prendre des risques et sur ce film il va tappé fort !! il emploie pour l’integralité de l’histoire pour la première fois depuis l’arrivé du cinema parlant un artifice d’écriture ; le flasch-back ……Depuis des films comme Casino de Scorsese ou il était une fois en amerique de Leone l’on utiliser avec talent mais a l’époque la narration était ésclusivement fondée sur une sacco-sainte linéarité et le producteur fut tellement inquiet à la sortie du film qu’il inséra avant chaque séance du film un carton expliquant le procédé !!! Et carné en plus de renouvelé l’écriture du cinéma tout en métrisant sa mise en scène , s’entoure de colaborateurs de talent . Sufftan , le directeur photo qui a appris son métier avec notament fritz Lang , un des plus grand genie de l’avant et apres guerre, qui comprend l’intension du fameux réalisme poetique du duo Carné/Prevert et propose une approche impressionniste de l’éclairage !!! et puis il y a le décorteur Alexandre Trauner qui n’est pas en reste ; pour mieux exprimer la solitude du hero, trauner construit un immeuble moderne au milieu d’une place de banlieu , avec ses cinq étages, il domine largement les autres habitations et écrase le paysage de toute sa laideur. Trauner anticipe ainsi une urbanisation moderne tout en verticalité et sans le moindre charme qui viendra modifier les paysages d’après guerre et participer au mal de vivre des banlieues.
Et puis il y a trois comédiens mytiques pour incarné ce drame ; Gabin qui exprime la violence et la douceur avec le même naturel , sans cesse au bort de l’explosion , il retient ces sentiments jusqu’a cette scene allusinante et boulversante ou il entame un formidable monologue , déssesperé, il hurle sa colère et sa douleur depuis la fenêtre aux passants qui ne comprenne rien a ce pètage de plons !! Gabin est totalement habité par le personnage !!! Arletty qui , part sa verve populaire déclanche des répliques plus assasines les une que les autres Enfin, comme tout grand film, Le jour se lève met en scène un "méchant" absolument génial. En interprétant Valentin, Jules Berry crée un personnage ambigu. On ne connaît jamais ses ambitions ni son passé et il se dégage de ses attitudes, ses sourires et ses palabres une tension malsaine et destructrice. Il ment, écoute derrière les portes, manipule les plus faibles et Clara avoue qu’il torture les animaux !!! Sa performance satanique suffit à convaincre Carné qui lui proposera le rôle du diable quelques années plus tard dans Les visiteurs du soir (1942).
Pour Carné, l’amour n’a plus sa place dans la rue et Le jour se lève est un chef d’oeuvre d’anticipation poétique, triste et profondément bouleversant…..a avoir dans sa collection , imperativement !!!
Le DVD ;
Avec : Jean Gabin, Jules Berry, Arletty Réalisateur : Marcel Carné
Un fim de 1939
Détails de l'édition : Origine : France Date de parution : 7 novembre 2001 • Éditeur : Studio Canal Présentation : Keep Case Format image : 1.33:1
Zone et formats son : Zone : Region 2 Langues et formats sonores : Français (PCM Mono) Sous-titres : Anglais, Espagnol
Bonus : • L'interview de Jean Gabin • L'interview audio d'Alexandre TRauner • La bande-annonce • La présentation du film • Les filmographies • Les affiches et photos
LACENAIRE