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ARTCANCRE:Le cinoche des cancres
7 novembre 2006

CANDYMAN

candyman

CLIQUEZ SUR LECTURE POUR FAIRE RESONNER LA SUBLIMISSIME PARTITION DE PHILLIP GLASS:

Réalisé par Bernard rose en 1990

avec virginia Madsen , tony Todd , Xander Berkeley , Vanessa Williams , Kasi Lemmons , Dejuan Guy , Carolyn Lowery

Ecrit par Clive barker et Bernard Rose d'apres une nouvelle de Clive Barker.

Musique de Phillip Glass

Interdit aux moins de 16 ans

Helen prépare une thèse sur les légendes urbaines, en interrogeant une jeune étudiante elle découvre la légende de Canyman, dites cinq fois son nom devant un miroir et ce tueur impitoyable dont la main a été remplacé par un crochet apparait dèrrière vous, ne croyant pas a la légende Helen décide de mener sa propre enquête quant aux origines du boogeyman

Bernard rose (réalisateur du déja bien flippant Paper house) signe avec Candyman l'un des meilleurs films d'horreur des années 90 (voir pour moi, l'un des meilleurs films d'horreur tout court) en adaptant une nouvelle de L'écrivain clive barker (également réalisateur de Hellraiser, Cabal et le Maitre des illusions), car Candyman est un film glauque et flippant, par instant bien gore mais aussi poétique et lyrique, mais surtout extrêmement profond, un chef d'oeuvre.

car sous ses faux airs de "sous griffes de la nuit" (auquel il est supérieur en tout point!!! et ça c'est indéniable) candyman est une brillante parabole sur la mythologie urbaine et ses origines, pour résumer, rose soutient que chaque légende urbaine nait de la souffrance des masses et d'une déculpabilisation massive et involontaire, Candyman devient alors l'allégorie d'une société que l'on préfére ignorer, dont on préfére ne pas parler , une communauté sous terraine prête a exploser, celle des bas fonds, a l'image de ce tas d'ordure symbole d'une societée prête a être brulée. Sorte d'alice au pays des merveilles ultra trash (ce n'est pas candyman qui vient a Helen mais bel et bien helen qui passe de l'autre coté du miroir, et ce de manière littérale au travers d'une scène purement symbolique) Candyman traite de manière frontale du choc de deux societées, la haute et les bas fonds affrontement dont l'issue restera incertaine jusqu'au bout.

Sur ce point Candyman déroute car Bernard Rose nous balade pendant une heure et demi sans que l'on sache ou il veut en venir, le film prenant tout son sens lors du sublimissime plan final (l'un des plus beau plans qu'il m'ait été donné de voir dans un film fantastique.. voila c'est dit) un long travelling sur la figure allégorique que devient helen, candyman devient en l'espace d'un plan un film carrément mythologique, un film aux forts echos socials (qui va même jusqu'a de la revendication!!) soutenu par l'une des plus belles musiques composées dans un film d'horreur, mélange de choeur puissants et de piano, dévellopant des mélodies simples mais bouleversantes, appuyant la poesie macabre du tout.

et puis il y a le boogeyman en question magistralement interpreté par Tonny todd dont la tronche pas croyable vous hantera longtemps après la vision du film, d'ailleurs il n'est pas le seul acteur a saluer, viorginia Madsen délivrant une performance hallucinante, éclairant le film de sa beautée et de son talent elle donne a helen cette touche d'humanitée qui fait la différence, réussissant même a installer le doute dans l'esprit du spectateur (et d'ailleurs jusquau bout... aprés plusieurs visons on peut même encore se demander si candyman est véraitablement un film fantastique ou pas..), filmé avec amour par un Bernard rose visiblement en admiration devant elle.

Bernard rose d'ailleurs parlons en, car finalement la majeur partie de la réussite du film lui revient(il a également écrit le scenario et storyboardé le film) installant une atmosphère lourde et poisseuse, il ne lésine jamais sur les effets gores et fait preuve de virtuosité dans sa propension a créer un véritable univers tangible mais décalé, a ce titre les scènes "d'hallucination" font partie des moments de trouille les plus intenses qu'il m'ait été donné de vivre, réussissant même a installer un malaise durable et filmant sans faillir des scènes carrément atroces (l'enlèvement du bébé, l'enfant castré dans les toilettes.... la vache ça fait bizzare) qui surgissent sans prévenir, ce qui a pour effet de décupler leur impact, scotchant. Et puis il y a toutes cette poésie, qui fait de Candyman un film a part, aussi émouvant (et la je parle au sens propre, la fin me faisant juste chialer!!) qu'effrayant, aussi sanglant que beau, aussi dérangeant que vrai.

Alors après tout cela si vous n'êtes pas encore allé acheter le DVD, c'est soit que vous ne me faites pas confiance (et ça bon ça peut se comprendre) soit que vous êtes sans espoir; car passer a coté d'un tel chef d'oeuvre c'est un crime envers le cinema.

-kitano jackson- A.K.A Candyman

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Commentaires
Z
Gros je viens de remater le film et je me suis pissé dessus (surtout à cause de la scène ou Candyman passe carrément à travers le mur... Wesh doucement quand même)... Je le remate demain x)
M
est ce que cette histoi est vraiment vrais parce que je suis tromatiser
G
est ce que sais vrais cette histoir parce que jais peur
A
http://www.sfmag.net/article.php3?id_article=1888
K
Ah.... non pas du tout, pourquoi tu as entendu des rumeurs?? tu peux nous en dire plus?
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