REEKER
Ecrit et réalisé par Dave Payne en 2005
Devon Gummersall , Derek Richardson , Tina Illman , Scott Whyte , Arielle Kebbel , Michael Ironside , Eric Mabius
En route pour une rave party, un groupe d'étudiants américains est contraint de s'arrêter dans une ville déserte en bordure de l'autoroute.
Ils sont vite dérangés par une puanteur abominable en même temps que surviennent d'étranges apparitions de corps atrocement mutilés.
Avec pour seul guide un étudiant aveugle ils vont tenter de survivre jusqu'au lever du soleil.
Ancien de l'écurie Roger Corman Dave Payne décide en 2005 de nous livrer un slasher nouvelle géneration avec tout ce qu'il faut dedans pour convaincre, un bonhomme avec une cape qui démastique des djeuns a la perceuse, des bimbos toutes plastifiées qui se trémoussent (et accessoirement ne savent pas jouer la comèdie) et un bon gros twist perrimé.
en effet, autant y aller franco, Reeker si il est precèdée d'une réputation élogieuse dû principalement a son twist que certains ont cru bon de qualifier de monstrueux , est une bouse intergalactique filmée avec les pieds, pas fun une minute et surtout horripilante de prétention mal placé.
En effet, si on peut toujours ressentir un plaisir déviant a voir de gros viandeux mongolos a masque de hockey découper des ados boutonneux en morceaux , si l'on est en droit de se marrer comme des tordus défoncés a chaque apparition de nos tueurs masqués favoris (qui depuis longtemps ne font plus peur) impossible de ne pas tomber dans les bras de morphée devant la purge prétentieuse de Dave Payne, le bonhomme ne pouvant s'empecher de regarder le genre qu'il investit de haut tout en pillant litteralement tout le cinéma d'horreur récent ou moins récent (Identity a droit a son plagiat, ainsi que tous les films de fantomes de ces 10 dernieres années, Peter Jackson et son frighteners sont dévalisés également au passage... etc).
Le résultat de cette démarche paradoxale mais surtout émminemment commerciale est un film qui tente de jouer avec les codes sans en comrpendre une seule seconde les enjeux, appuyant sur un cynisme qu'on pensant depuis longtemps révolu et un humour bas du front qui ferait honte a Frankc dubosc et sa clique de bras cassés (le gars vient de perdre un bras et ne trouve rien de mieux a dire que "putain je pourrai plus me branler" rah la la...) , reeker ne trouve grace qu'en de rares moments dispersés a gauche a droite comme une scène de meurtre dans les chiottes qui si elle ne se termine pas dans une gerbe de sang fait preuve d'une certaine efficacitée ou encore la premiere apparition du tueur plutot bien sentie.
Bien sur certains ont trouvé cela suffisant pour crier au chef d'oeuvre, sans doute aveuglés par les purges récentes de sir craven (pourquoi récentes d'ailleurs ce type s'est évertué a tuer tous les genres qu'il a investi), mais si le raccolage hardcore est compréhensible , si le jeu des acteurs approximatif peut être pardonnable en raison du budget extremement limité avec lequel Payne (douleur en anglias.... tu m'étonnes!!!) a du tourner son film, impossible de passer outre la mise en scène complètement dislexique du tacheron Dave Payne.
En effet , non seulement reeker se permet d'être l'un des slasher les plus prétentieux vus sur un écran depuis au moins 20 ans, mais en plus il n'a pas une minute les moyens de ses prétentions, il faut se rendre a l'évidence, dés les premieres minutes on se fait méchament chier devant cet espece de trip qui fonce dans le slasher tout en le méprisant de maniere radicale, la faute a une réalisation complètement a coté de la plaque, Payne fait preuve d'une négligence affligeante , torchant ses scènes a la va vite, tentant maladroitement d'installer un suspense qui ne fonctionne jamais en raison du caractere prévisible des situations, il se laisse tenter tantor par une approche clipesque ringarde et innaproprié, tantot par une approche molassone et cheap... le résultat déséquilibré au possible en devient carrément honteux lorsqu'il sombre dans l'hommage a Hitchcock, mais un hommage réalisé par un mec qui a vu les films du grand Alfred sur un écran de télèphone portable.
Le pire dans tout ça , c'est que Payne ne rattrape même pas le coup avec les meurtres promis cradingues mais carrément timides et surtout jamais funs (et encore moins effrayants) ,puisqu'il met un soin particulier a filmer hors champ toute action violente ou gore.
A ce stade du film on s'attend néanmoins a être un minmum surpris par un retournement final promis halluciannt par la presse et par tous ceux qui ont vu le film.... ..... ..... ..... .... ...... c'est a ce moment précis qu'on se sent pris d'une violente douleur dans l'anus, un peu comme si on venait de s'en prendre un coup par une horde de bisons en rute (ouais je sais j'ai des métaphores qui arrachent) car le twist de REEKER est juste TOUT POURRAVE et sent le vieux pet foireux a plein nez !! amené avec la finesse d'un éléphant bourré, vide de sens qui plus est, et surfant allegrement sur la vague de succès récents (putain je suis quand même sympa de pas le rèvèler leur vieux mystère finale.. ils le meriteraient pourtant!!) il finit d'envoyer le film dans la dimension des purges à vite oublier si on a pas envie de se pendre, car REEKER au dela de son histoire de tueur dans un motel c'est aussi l'histoire d'un gars super sympa, beau gosse et vraiment brillant (putain vous êtes trop fort comment vous avez su que c'était moi??) qui s'achete le DVD du dernier film de trouille a la mode et se fout en l'air de honte en voyant le résultat.. rah bin ouais en fait putain REEKER c'est vraiment un film d'horreur !!
A real Payne in the ass!!