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ARTCANCRE:Le cinoche des cancres
14 décembre 2006

SPL: Sha Po Lang

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SPL A.K.A SHA PO LANG A.K.A KILL ZONE

Une Bombe du polar hong kongais réalisé par Wilson Yip en 2005

Ecrit par Wai Lun Ng , Kam-Yuen Szeto et Wilson Yip

Avec Donnie Yen , Simon yam , Sammo hung , Jacky Wu , Kai Chi Liu , Danny Summer , Ken Chang , Austin Wai

Directeur de la photographie: Wah Chuen Lam

Musique de Ken chan et Kwong Wing Chan

Sha Po lang , mort élimination cupiditée , trois étoiles de l'astrologie chinoise dont la conjonction peut changer le destin d'une personne.
Trois étoiles, trois personnages tragiques interpretèe avec talent par Simon Yam , Donnie Yen et Sammo hung.

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(cliquez sur les images pour les aggrandir)

Apres Infernal affairs 1 et 2 , polars qui annonçait avec panache le renouveau du polar hong kongais, voici que débarque SPL réalisé par Wilson Yip qui jusque la ne s'était illustré qu'en réalisant de petits films certes pas révolutionnaire mais plutot honnêtement torchés , la surprise en fut donc encore plus grande lorsque débarqua ce SPL véritable bombe qui s'impose sans peine comme LE vrai retour du polar hong kongais et envoie infernal affairs dans la stratosphere les doigts dans le nez..
EXPLICATIONS.

Porté par les interpertations superbes de trois acteurs excllents (Donnie Yen , Sammo Hung et Simon yam) SPL ne s'illustre pourtant pas particulierement a l'aune de son scénarion certes extremement bien écrit et efficace mais d'un classisisme évident.
Classissisme qui quoiqu'on en dise est loin de déservir le film, au contraire, Wilson Yip et sa bande connaissent leur classiques sur le bout des doigts et les citent a tour de bras , des incorruptibles de De Palma aux films de la grande époque John Woo (the killer, a toute épreuve , une balle dans la tête) SPL est un condensé de tout ce qui a fait les grandes heures du polar.
Du coup loin de se reposer sur ses lauriers Wilson Yip joue brillament avec les codes et les figures imposés du genre, anihilant les gunfights pour les remplacer par des bastons Dantesques choregraphiéees par Donnie Yen (que ce soit dit ce type est le plus grand artiste martiale actuel) dépeignant le destin de personnages plus complexes qu'ils n'y paraissent a premiere vue (tout en en faisant des archetypes immédiatement iconiques un tour de force donc) et emmène le spectateur dans un pur ride au pays des flics et des voyous qui se concluera finalement sur un drame humain bouleversant qui risque de vous broyer le coeur..

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Estehtiquement sublime , le film de Wilson Yip brille notemment pour la beautée extreme de sa photographie , a ce titre SPL est sans doute l'un des plus beaux films jamais vu sur un écran , teintes de rouge et de vert argentesques , lumiere ultra colorée laissent litteralement sur le cul , plongeant par instant le film dans le baroque le plus pur (le combat final sous les projecteurs) se faisant plus subtile pour souligner les états d'âmes des personnages torturés et complexes.
Yip de son coté si il n'est pas exactement un génie , délivre une réalisation inspirée, ample, pleine de mouvements de grues incroyables et d'effets de style toujours approprié, il donne vie a des personnages tous touchants et filme ses acteurs avec style, classe et passion
Le résultat est un face a face passionant entre un flic au seuil de la mort et un parrain de la mafia cupide cruel mais au seuil de la vie, entre eux se dresse celui qui jusqu'au bout tentera de baigner son destin de justice.
Charismatiques et marquants , ces trois personnages forts ont pour point commun la paternitée, ou du moins une relation forte avec la notion de paternitée , Wong Po tout d'abord, parrain de la mafia qui jouit de la naissance de son premier enfant apres des années de tentative infructeuses , L'inspecteur Chan ensuite qui adopte la fille du témoin qu'il n'a pas su protèger, et l'inspecteur Kwan qui entre dans la police a cause du tromatisme causé par la mort de son père, la raison de ce choix scenaristique est simple, dans la vision de Yip et de ses scènaristes c'est l'innocence qui paie le prix de la cupiditée, de la mort et la destruction, que ce soit par la mort du père de Kwan ou par la fatalitée qui frappe l'inspetceur Chan atteint d'une tumeur au cerveau et qui condamne sa fille adotpive a perdre son père pour la deuxieme fois, mort marquée par un plan final bouleversant de beautée simple qui rappelle la poesie de Takeshi Kitano.

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Au sein de cette tornade de sentiments  (le film est profondément sentimentale si il existe un sens noble au terme) s'entrechoquent des scènes de kung fu qui appuyent encore plus la dimension humaine de l'histoire, ce sont de veritables combats interieurs que livrent les personnages dans cette lutte qui corrompra le coeur ou l'esprit de chacun.
Cette volonté de plonger les combats dans une atmopshere quasi métaphysique s'illsutre par des détails qui si ils peuvent sembler anodin ne sont pas sans importance dans la symbloique anti manichéene du film, ainsi est ce un hasard si le personnage qui symoblisent le mal absolu dans le film est habillé entierement de blanc lorsque le juste est habillé de noir ? propulsant ainsi le film dans les représentations taoistes du yin et du yang et par la même le projettant litteralement dans la plus pure tradition du Wu xia Pian (Jacky wu qui incarne l'un des bad guy de l'histoire a d'ailleurs participé a l'un de ses plus grands fleurons le génialissime il était une fois en chine 2) et du film de kung fu.
Loin d'alourdir le film cette symbolique donne tout son sens a des bastons incroyables choregraphiées avec génie par Donnie yen, brutales mais aussi incroyablement rapides et précises , elle sont un mix parfait entre la grande tradition de la baston hong kongaise et la violence barbare des productions thailandaises récentes (ong bak , born to fight) sauf que bien loin des divagations auto promotioennellles de tony jaa filmées avec les pieds, elle sont remarquablement  mise en scène, et pour que ce soit finalement dit et que cette critique contiennent son lot de vulgaritée (bah oui hé ho y a un cota hein) DONNIE YEN ENCULE TONY JAA 20 FOIS!!!
Le combat final est a ce titre un fantasme de cinéphile absolu , donnie Yen et Sammo hung deux des brutes les plus plus incroyables jamais vu sur un écran (Sammo défie littéralement les lois de la physique du haut des ses 120 kilos) se battent a mort en détruisant tous le décor dans un déluge d'acrobaties hallucinantes, pas de péripéties cablées , mais de la pur brutalitée martiale d'une violence tétanisante, qui emmène vers une conclusion qui risque de vous tromatiser un bon coup.

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En effet si l'on va éviter le spoiler dans ces pages , force est de constater que SPL acheve le spectateur a l'aune de sa conclusion (dont on ne révelera rien) sachez simplement que SPL s'acheve sur un brise coeur incroyable qui va vous foutre mal et jouer avec vos sentiments de maniere visceral.
D'une noirceur hallucinante il enfonce encore une fois le clou et fintit d'emmener le film vers la tragedie mystique promise par une phrase d'introduction intriguante et fait preuve d'un jusqu'au boutisme émminemment respectable, en ces termes vous l'aurez compris SPL est une bonne grosse gifle assenée avec talent par une troupe de fous furieux qui ne néglige jamais leur art.
Un chef d'oeuvre a voir absolument.

-jonathan A.K.A kitano jackson-

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Commentaires
K
Ajout d'une vidéo.
L
Bon faut que je l'achète alors. Je le sens le coup!
K
ça faisait longtemps que je m'étais pas mangé une mandale comme ça sur un polar hong kongais!!<br /> <br /> et franchement ça fait du bien, un futur classique!!
M
J'avais déjà entendu du bon sur ce film!<br /> Va falloir le chercher!
K
Ce sera un grand honneur!!
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