ROCKY BALBOA
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Réalisé par Sylvester Stallone en 2006
Avec Sylvester Stallone , Burt young , Milo Ventimiglia , Geraldine Hughes , James Francis Kelly III , Tony Burton , Antonio Tarver , Pedro Lovel et Talia Shire (images d'archives)
Musique de Bill Conti
Le champion d'aujourd'hui s'appelle Mason Dixon, et tout le monde s'accorde à le définir comme un tueur sans élégance ni coeur. Alors que les promoteurs lui cherchent désespérément un adversaire à sa taille, la légende de Rocky refait surface. L'idée d'opposer deux écoles, deux époques et deux titans aussi différents enflamme tout le monde. Pour Balboa, c'est l'occasion de ranimer les braises d'une passion qui ne l'a jamais quitté. L'esprit d'un champion ne meurt jamais...
TRAILER
La lumière s'éteint , le génerique démarre, la musique de Bill conti résonne dans la salle.... et nous voila reparti comme dans notre enfance lorsque Rocky nous avait balancé le coeur a gauche a droite, d'emblée le génerique annonce la couleur, en reprenant la chanson que chantait Franck Stallone au coin d'une rue Dans le premier Rocky, et en filmant les rues de philapdelphie d'une manière crue , arrachée, dés les premières secondes on le sait: ce rocky balboa va être le premier en trente ans a s'inscire dans la véritable lignée du premier film de la saga.....
Alors quand apparait Stallone/ Rocky , vieilli, assis sur une chaise face a la tombe d'Adrian on est immédiatement pris au tripe, Stallone réussit le pari d'être physiquement bouleversant, et puis qu'on se le dise, volontaire ou non (talia Shire n'a pas rempilé) l'idée de faire mourir Adrian était véritablement l'idée de génie qui allait imprégner le film d'une émotion incroyable.
En effet personnage éssentiel de la saga Adrian meurt d'un cancer trois ans avant le début de l'histoire, Rocky blessé par cette perte va donc revenir, nostalgique sur chaque lieu important de leur rencontre, ainsi chaque lieu est l'occasion pour Stallone de signer des scènes a l'émotion palpable (le retour au magasin d'animaux, la patinoire détruite, la vieille baraque de rocky , le boxing club...) émotion qui trouve son point d'orgue dans la relation extraordinaire qu'entretiennent Paulie et Rocky.
30 ans plus tard ils apparaissent en effet tous deux vieillis meurtri, mais finalement Paulie reste Paulie, toujours ce vieil aigri touchant qui tente maladroitement de cacher ses sentiments, chaque face a face entre eux deux devient donc le terrain d'un bouleversement profond chez le spectateur, mélange sidérant de tristesse profonde (la scène ou Paulie avoue que les souvenirs de Rocky lui font mal, ou encore le face a face dans la ruelle lorsque Paulie parle a Rocky de la bête dans la cave et lui dit que tout ira bien) et d'humour (le traditionnel pétage de plomb de paulie ou encore ses quelques répliques fracassantes " tu trouves que j'ai une tronche de quartier pourri Rocko???" )
Bien sur la presse imbécile va tenter inévitablement de ramener ça a de la pure nostalgie, mais Rocky Balboa c'est bien plus que ça, car si bien sur Stallone joue habilement sur la nostalgie des premiers fans, il livre une véritable réflexion sur le temps qui passe et la vieillesse belle a en crever, viscerale et habitée, sincère et rugueuse.
Oeuvre éminemment personnelle, Stallone s'y livre entier au spectateur , y parle de lui, de sa chute après son ascension fulgurante , a bien des égards encore une fois Rocky et Stallone ne font qu'un, après tout Rocky balboa c'est l'histoire d'un dernier round pour Balboa, d'un dernier film titré Rocky pour Sly.
Ainsi on est ému de voir pour la dernière fois toute cette petite troupe réunie, et puis cet intropsection a pour effet d'embarquer le spectateur dans des situations qui sentent inexorablement le vécu.
Cette volonté de Stallone de revenir a ce qui a fait la sève du premier film se traduit dans chaque plan par une émotion incroyable, Sly fait ainsi revenir la petite Marie et Spider Rico deux personnages secondaires du premier film qui prennent ainsi tout leur sens, de cette façon ce Rocky Balboa risque de vous faire revoir le premier Rocky sous un angle légèrement différent aujourd'hui, comme si ce rocky balboa était la suite direct du premier et que les autres volets n'avaient jamais existé (même si a ce titre Stallone n'ignore pas les autres épisodes et y fait néanmoins réference a maintes reprise)
La petite Marie est donc devenue une mère de famille que Rocky coincé dans une sorte de passé qui le ronge, veut sortir de la misère dans laquelle elle vit, une relation touchante qui donne lieu a des scènes vraiment bouleversantes, et dans lesquels le postulat de base s'inverse (la petite marie fait la lecçon a Rocky).
A la réalisation le grand Sylvester fait montre d'un savoir faire et d'une maitrise hallucinante.
Filmé avec Sobrietée, jouant sur les flous, les éclairages, la surexposition , Stallone filme avec réalisme la vie de rocky et des gens qui gravitent autour, sublimant quelques uns des passages obligés de rocky (le combat final pathetiquement touchant, le pétage de plomb de paulie drôle et bouleversant) mais ratant la séquence la plus attendue du film: l'entrainement de rocky.
En effet si ce Rocky Balboa peut apparaitre a bien des égards comme une vraie tuerie intergalactique que tout le monde se doit de voir, on ne peut s'empêcher d'éprouver quelques regrets a la vision de certaines scènes, ainsi la séquance musicale de l'entrainement apparait comme trop courte, trop cut pas assez viscerale et affublée d'une musique quelque peu .... perturbante, sort de variation autour du thème de rocky mais sur laquelle on aurait ajoutée les notes d'un trompetiste fou.... bizzare.
Dommage également que Sly fasse disparaitre en cours de film un personnage centrale assez attachant (step le fills de la petite marie), ce qui a pour effet de provoquer une lègère frustration dans le coeur du spectateur.
Mais rassurez vous ces menus défauts ne sont RIEN face a la déferlante émotionnelle que va vous infliger Sylvester Stallone, sans trop en dévoiler, on peut dire que la fin de Rocky Balboa est sans doute l'une des plus bouleversante qu'il ait été donné de voir sur un écran de cinéma, un salut au spectateur humble et beau a en pleurer, une dernier salut a ceux qui ont fait sa gloire, et rocky s'en va dans un flou somptueux au son de la musique génialissime de Bill Conti, avec lui c'est toute une époque, un esprit qui s'en va...
D'une génerositée jamais vue, Sylvester Stallone vous regarde dans les yeux et vous parle en ami, a travers un film qui va vous broyer le coeur comme jamais, un film qui retrouve l'ampleur incroyable du premier opus et se pose encore une fois comme la leçon de vie d'un homme qui en a vu et qui vous donne une dernière fois l'occasion de rêver.... SUBLIME!!
Alors qu'on se le dise , la saga Rocky compte désormais deux chef d'oeuvres dont on ne mesurera l'ampleur que dans bien des années, et si bien sur ce Rocky Balboa se situe un poil en dessous de son illustre ancêtre il n'en reste pas moins une oeuvre viscerale, sincère, grandiose, habitée, humble.
Alors a tous les cyniques (et à tous les abrutis également) qui n'ont toujours pas compris que Stallone était non seulement un brillant scènariste mais également un acteur incroyable capable de faire d'autres choses que de faire exploser des hélicpotères avec son arc, il vient rappeler qu'il est capable de vous foutre la larme a l'oeil et de vous prendre aux tripes avec des récits pleins d'espoirs et de beautée, le film d'un grand rêveur que les coups infligés par la vie n'ont pas stoppé.
Sans doute déja l'un des plus beaux films de l'année.
YO SLY YOU DID IT!!
-jonathan A.K.A Kitano jackson-
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