REVIEW: INGLOURIOUS BASTERDS
Écrit et réalisé Par Quentin Tarantino en 2009
Avec Brad Pitt, Eli Roth, Til Schweiger, Daniel Bruhl, Diane Kruger, Christoph Waltz, Melanie Laurent, Michael Fassbender
Salut a tous , et Non vous ne revez pas nous revoila avec un beau blog presque tout neuf qui sent le HTML et le mode avancé, et quoi de mieux pour feter notre retour que de se pencher sur l'un des évenements cinematographique de l'année derniere je veux bien entendu parler de l'illustre "INGLOURIOUS BASTERDS" du decidément de plus en plus polemique Quentin Tarantino.
Polemique parce qu'il parait de plus en plus evident que Tarantino est l'un de ces auteurs que l'on adore ou que l'on déteste, certains pensent qu'il pille sans vergogne et ne fait qu'exploiter les idées deja exploités dans tout un tas de pelloches d'exploitation, tandis que d'autres y voient plus une volontée d'ouvrir ce cinema singulier a un public plus large, inutile de dire que sur le cinoche des cancres on est tout a fait pour et que sur ces pages QT n'est consideré comme rien de moins qu'un Génie absolu du cinéma, créant a chaque nouveau film un veritable language cinematographique inédit, et bien entendu si Inglorious Basterds n'echappe pas a la regle il va encore plus loin en proposant une reflexion sur le language et le cinema en tant que tel.... Inglorious Basterds ou le cinema comme arme de destruction massive.
La trame d'Inglorious est des plus simple, Un commando composé de soldats juifs commandés par le sur humain Aldo Raine se donne pour mission de tuer et scalper tous les nazis qui croisent leur chemin et vont donner leur vie dans le but d'accomplir la mission qui mettera un terme a la guerre: assassiner adolf Hitler.
Sur cette trame des plus classique Tarantino construit (ou deconstruit) un metrage a la structure unique et o combien inhabituel et qui evite les eceuils d'un enieme film de commandos en missions puisqu'il ne se concentre jamais sur un personnage central mais prefere destructurer, surprendre, sans jamais s'embarasser de codes precis, et puis INGLOURIOUS est conduit par des dialogues tout simplement incroyables et en joue, dans differentes langues, conferant au film (dont le principal language est celui du cinema,litteralement et metaphoriquement) une veritable reflexion sur le pouvoir du language et de l'incomprehension. En découle des scénes dont la tension releve de l'insoutenable, ici on meurt de ne pas comprendre ce que l'autre dit ( la scene d'introduction dans laquelle les refugiés cachés sous le plancher ne parlent pas anglais, ou encore le fait qu'Aldo ne parle pas un mot d'Italien), la communication est une arme qui peut tuer plus vite qu'une balle.
Et puis il y a ce monde, fantasmé, filmique, irreel, cliché (si le terme a un bon sens v'est celui ci), etrangement intemporelle (musique des années 80 par exemple), dans lequel résonne la musiqe d'enni Morricone, que Tarantino se plait a construire autour de ses personnages, un monde batit sur un siecle de cinema, au sein duquel evolue des personnages nés de films que l'on a tous aimé, c'est ce monde la que QT construit, un univers parallele dans lequel le cinema est le seul veritable outil de communication, un language qui peut faire tomber le reich et changer l'histoire, et c'est dans cette foie absolue dans son art que Tarantino touche au sublime, lorsqu'il detourne la réalitée pour en extraire la cinematographique beautée, lorsque le cinema devient une arme de destuction DANS le film (le cinema de Shosana est un lieu essentiel) et HORS du film (Le cinema de Tarantino reconstruit notre histoire).
C'est dans la creation de cette langue cinematographique a la fois nouvelle et issues d'autres bandes filmiques (PARADOXES) que Tarantino justifie chaque emprunt fait a la banque historique du cinema (meme le titre est un emprunt), un monde cousu de souvenirs et d'univers differents ou Danielle Darieux croise la Nazisploitation, bien sur certains l'accuseront de plagier voir de voler d'autres films, mais ceci ne fait que demontrer une incomprehension de la demarche de Quentin Tarantino, il s'agit la d'un realisateur qui travaille a la creation d'un univers de pure cinéma et dont la filmographie s'impose desormais comme une veritable confrontation du monde du réel et de la pellicule (kill bill vol 1 et Vol2 étant les plus significatifs "Est ce qu'elle a vraiment tués 88 guardes du corps? non ils etaient pas vraiment 88 ils s'appelaient les 88 fous parce qu'ils trouvaient ca cool"), Inglorious basterds en est l'apogée, le CINEMA (et comment definir le cinema si ce n'est en puisant dans tous les genres, periodes et vagues cinematographique) comme un virus infectant notre réalitée.
Nous voila donc avec un film qui a l'image ses personnages n'est jamais ce qu'il semble (A l'exception d'Aldo tous les personnages ont une double identitée), un film qui appartient humblement a tous les genres sans vraiment ne faire partie d'aucun, qui se deguise et prends milles identitées, un western spaghetti situé dans la france occupé.
Bien sur, avant toute chose Inglorious basterds s'apprecie sur le plan visceral comme une experience des plus fun, parsemé de dialogues incroyables et de personnages hors du commun, qu'il filme avec une finesse et un recul qui force le respect, d'ailleurs Inglorious Basterds possede en son sein l'une des plus belles photographies qu'il m'ait été donné de voir.
Et bien evidemment tout cela ne serait rien sans des performances d'acteurs a tomber par Terre, Christophe Waltz en tete, sa vision du Colonel Hans lada est une vision qui est a la fois glacante et envoutante, Lada est un personnage aussi repugnant que charismatique (impossible apres ca de boire du lait sans trembler) qui se confronte au basterds d'aldo rain dans des joutes orales a mourir de rire ("It's a BINGOOOOOOOO").
Brad Pitt n'est pas en reste dans sa description d'Aldo, un personnage incapable de se dissimuler , incapable d'etre quoique ce soit d'autre que lui meme ("Buon Giorno"), entouré d'une bande tueurs plus macho les uns que les autres tous incarnés par des acteurs qui donnent le meilleur d'eux meme que ce soit Eli Roth (L'ours juif! EXCELLENT) ou Til Shweiger (Hugo Stglitz un bad ass motherfucker qui degomme du nazi a tour de bras), personnages que Tarantino sacrifie a un rythme infernal, c'est tout cela qui fait de ce inglorious basterds un incontournable pour quiquonque aime le cinema de QT.
Du coup on pourra toujours raler que nos bons vieux acteurs franchouillards ne soient pas ce qu'il y a de mieux dans le film (ils sont un peu bof) mais rien n'y fait, Inglorious basterds est une aventure qui vous emmene au coeur du cinéma, et qui va vous faire frissoner autant que rire, pour cette raion si vous lisez ce blog et n'avez pas encore vu le film courez vous le procurer chez votre marchand de DVD le plus proche car pour fair simple et citer le grand Aldo Raine "je crois qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre".
-kit-